Mis à jour le 10/12/2025
« J’attendrai encore un peu, ce n’est pas urgent. » « C’est trop cher pour l’instant. » Ces phrases, nous les entendons régulièrement chez Prima Vital. Pourtant, derrière cette décision d’attendre se cache une réalité méconnue : ne rien faire a un coût. Et il est souvent bien plus élevé qu’on ne l’imagine.
L’addition cachée d’un logement inadapté
Quand on pense aménagement du domicile, on voit d’abord un investissement. Un chiffre sur un devis. Mais rarement les dépenses qui s’accumulent silencieusement, mois après mois, année après année, dans un logement devenu inadapté.
1. Le coût sanitaire : quand une chute bouleverse tout
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon la Haute Autorité de Santé, une chute chez une personne âgée entraîne en moyenne entre 5 000 et 15 000 euros de frais médicaux (hospitalisation, rééducation, consultations). Sans compter l’impact psychologique qui, lui, n’a pas de prix.
Marie, 74 ans, a chuté dans sa salle de bain en enjambant le rebord de sa baignoire. Fracture du col du fémur, trois semaines d’hospitalisation, deux mois de rééducation.
« Au final, entre les dépassements d’honoraires, les séances de kiné non remboursées et l’aide à domicile pendant ma convalescence, j’en ai eu pour plus de 8 000 euros de ma poche », témoigne-t-elle.
Une douche sécurisée avec un accès de plain-pied aurait coûté environ 5 000 euros. Elle aurait permis d’éviter cette facture, cette souffrance et ces semaines d’autonomie perdue.
Bon à savoir : La salle de bain concentre 46% des accidents domestiques chez les seniors. Un chiffre qui devrait faire réfléchir avant de repousser l’aménagement de cette pièce à risque.
2. Le coût énergétique : ces euros qui s’envolent par les fenêtres
Vous n’arrivez plus à ouvrir ou fermer vos volets manuels ? Résultat : ils restent fermés toute la journée ou, au contraire, ouverts la nuit. Dans les deux cas, votre facture énergétique s’envole. L’ADEME estime qu’une mauvaise gestion des volets peut représenter jusqu’à 15% de déperdition thermique, soit 200 à 400 euros de surcoût annuel sur votre facture de chauffage.
Jacques, retraité à Toulouse, en a fait l’expérience : « Mes volets étaient devenus trop lourds. Je les laissais à moitié fermés toute la journée. Je chauffais pour rien. »
Après l’installation de volets roulants motorisés solaires, sa facture d’électricité a baissé de 280 euros la première année. « L’investissement s’est amorti en trois ans. Aujourd’hui, c’est du bonus. »
3. Le coût de l’aide à domicile : la toilette qui coûte cher
Ne plus pouvoir prendre sa douche seul en toute sécurité oblige souvent à faire appel à une aide à domicile. Un passage de 30 minutes coûte en moyenne 25 à 30 euros.
Le calcul est vite fait :
3 passages par semaine = 90 à 120 €/semaine
Sur un an = 4 680 à 6 240 euros
Pour Simone, 79 ans, ce fut le déclic : « J’avais honte de ne plus pouvoir me laver seule. Mais surtout, en un an, j’avais dépensé plus de 5 000 euros en aide à domicile. Quand on m’a expliqué qu’une douche adaptée avec siège, barres d’appui et receveur antidérapant coûtait à peine plus, tout en me redonnant mon autonomie, la décision était évidente. »
Avec MaPrimeAdapt‘, cette installation peut même être prise en charge jusqu’à 70%, rendant l’investissement encore plus rentable.
4. Le coût de l’étage inaccessible : des m² perdus
Vous n’utilisez plus l’étage de votre maison parce que les escaliers sont devenus trop difficiles ? C’est parfois la moitié de votre surface habitable qui reste inexploitée. Et des pièces condamnées, ce sont aussi :
Des chambres d’amis inutilisées : impossible de recevoir les petits-enfants
Des bureaux abandonnés : vos papiers, vos souvenirs, votre vie d’avant
Une valeur immobilière diminuée : un logement dont on n’utilise qu’un niveau perd de son attractivité.
Henri, 81 ans, s’est retrouvé coincé au rez-de-chaussée pendant deux ans : « Ma chambre, mes vêtements, tout était en haut. Je vivais dans mon salon. C’était déprimant. »
L’installation d’un monte-escalier lui a redonné accès à toute sa maison. « Je ne me rendais pas compte à quel point ces m² me manquaient. »
5. Le coût du déménagement précipité : la perte sèche
L’équation est terrible : logement inadapté → chute ou perte d’autonomie → déménagement d’urgence en EHPAD ou chez les enfants.
Les conséquences financières sont lourdes :
Vente du bien immobilier en urgence = décote de 10 à 20%
Frais de déménagement, de mise aux normes pour la vente
Coût mensuel en EHPAD : 2 000 à 3 500 euros par mois (soit 24 000 à 42 000 euros par an)
Lucienne a vécu cette situation après une mauvaise chute : « En six mois, j’ai dû tout liquider. Ma maison a été vendue 35 000 euros en dessous du prix du marché car il fallait aller vite. Aujourd’hui, en maison de retraite, je paie 2 400 euros par mois. Si j’avais adapté ma maison à temps, j’y serais encore. »
Plus besoin d’aide à domicile, facture d’énergie optimisée, autonomie préservée, déménagement évité. Sur quelques années, l’investissement est non seulement rentabilisé, mais il permet d’économiser de l’argent tout en conservant sa qualité de vie.
Les vrais coûts de l’inaction
- Liberté : renoncer à ses habitudes, à ses pièces préférées
- Dignité : dépendre des autres pour les gestes du quotidien
- Sérénité : vivre dans la crainte permanente de la chute
- Liens sociaux : ne plus recevoir ses proches par honte ou impossibilité.
« J’aurais dû le faire plus tôt », nous disent régulièrement nos clients. Cette phrase résume tout. L’aménagement du domicile n’est pas une dépense, c’est un investissement dans votre autonomie, votre sécurité et votre avenir.
Agir maintenant, c’est économiser demain
Chez Prima Vital, nous accompagnons chaque projet avec :
- Un diagnostic gratuit à domicile pour évaluer vos besoins réels
- Un accompagnement dans les démarches de financement
- Des solutions adaptées à votre budget et à votre configuration
- Une installation en moins d’une journée pour la plupart de nos équipements
Parce que chaque jour compte, parce que votre autonomie n’a pas de prix, et parce que finalement, ne rien faire coûte plus cher que d’agir.