Mis à jour le 16/06/2023
Un premier baptême de l’air à vous couper le souffle, un vol d‘initiation captivant ont suffi à vous transmettre l’envie de voler…apprendre à piloter un avion est devenu un vieux rêve que vous avez enfoui du fait de votre vie de famille ou du manque de temps.
Alors pourquoi ne pas profiter de votre retraite pour vous envoler et prendre des cours de pilotage ? Nombre de retraités, hommes et femmes, osent, après 60 ans, franchir la porte de l’aéroclub près de chez eux.
En témoignent les chiffres de La Fédération Française Aéronautique qui révélaient en 2017, près de 40 000 licenciés et pas loin de 600 aéroclubs en France.
Loisir ou véritable passion, Vital Le Mag lève le voile sur cette activité qui ne cesse de se démocratiser.
Apprendre à piloter à la retraite
La licence de Pilote Privé (PPL : Private Pilot Licence) reste le premier niveau de pilotage vous permettant de voler seul en France et en Europe. Le PPL constitue en quelque sorte un « permis de voler » auquel il conviendra d’ajouter une qualification propre à l’appareil que vous pilotez.
Généralement, vous apprenez sur un type d’avion, le plus souvent un monomoteur à piston, et êtes de facto breveté et qualifié sur ce type d’appareil.
Libre à vous, à la retraite, d’explorer de nouvelles activités aéronautiques en enrichissant vos qualifications sur de nouvelles machines : vol de nuit, vol en montage, hydravion, voltige…
La licence de Pilote Privé comprend des épreuves théoriques basées sur la connaissance de la règlementation, de notions aéronautiques, météorologiques, de navigation…ainsi qu’une évaluation pratique à partir d’un nombre minimum de 45 heures d’instruction en vol.
Tous les seniors, même après 60 ans, peuvent-il piloter un avion ?
Pour prétendre à piloter, avant même de suivre des cours, les seules restrictions éventuelles pourraient être d’ordre médical. Tout futur élève ou pilote, étudiant ou retraité, quel que soit son âge, doit passer une visite médicale, qualifiée dans le jargon aéronautique « de classe 2 » , destinée à valider l’aptitude médicale dite du pilote privé.
Pour les élèves ou les pilotes de plus de 50 ans, la visite devra être renouvelée tous les 12 mois. Il est à noter que l’aptitude médicale n’est pas définitive et peut être interrompue dans des cas spécifiques.
Arrêtons-nous un instant sur la question du budget.
Passer son PPL dans un aéroclub vous permet d’échelonner vos paiements et de ne payer qu’au fil des heures de pilotage, à votre rythme. Les instructeurs vous recommanderont, à ce titre, que la régularité est la clé d’une formation efficace.
Rencontrer d’autres pilotes, apprendre, échanger, voler ensemble…mobilisent les aptitudes intellectuelles, aiguisent la curiosité, la concentration, donnent un sens au quotidien mais aussi incitent à la socialisation, encouragent l’échange et les rencontres intergénérationnelles…
Pour savoir comment apprendre à piloter après 60 ans, nous vous invitons à consulter le site de la FFA (1) et de vous rapprocher des aéroclubs de votre région, il y en a forcément un pas très loin de chez vous.