Bien vieillir

Le risque du syndrome post-chute chez les seniors de plus de 65 ans

La chute arrive en tête de liste des accidents domestiques notamment chez les plus de 65 ans.
Les suites de cet accident de la vie courante, somme toute banal à première vue, peuvent s’avérer bien plus profondes qu’un simple traumatisme physique notamment dans le cas de chutes récurrentes. Pour preuve : le syndrome post-chute, un risque bien réel chez les seniors de plus de 65 ans.

Chaque année, 1 français de plus de 65 ans sur trois tombe (Chiffres santé publique France). Parmi ces seniors, 15% seraient victimes de chutes récurrentes (Etude HAS de 2009 sur « l’Évaluation et la prise en charge des personnes âgées faisant des chutes répétées » ) et seraient enclin à développer un syndrome poste-chute.

Pendant très longtemps, la prise en charge des suites d’une chute chez les seniors se limitait au spectre physique.
Ainsi, lorsque les examens cliniques post chute ne révélaient aucune blessure, la personne âgée rentrait chez elle.
Or, le corps médical, les gériatres ont avec le temps mis en exergue une réalité tout autre.

Une seule chute peut induire chez la personne âgée une fragilité psychique à ne pas prendre à la légère : peur de retomber, méfiance quant à ses capacités physiques, perte progressive de mobilité et de motricité…

Des chutes répétitives, un temps d’inertie au sol important suite à un malaise ou une glissade créent les conditions propices à un syndrome post-chute.

Comment définir le syndrome post-chute ?

Ciblant principalement les seniors de plus de 65 ans, le syndrome post-chute précipite la personne âgée dans un état où se cumulent un déséquilibre des facultés motrices d’adaptation, un désordre statique ainsi que des symptômes dépressifs.

Quels sont les troubles psychiques, physiologiques et psychomoteurs du syndrome post-chute chez le senior ?

 

Les symptômes de ce syndrome de désadaptation psychomotrice varient selon les sujets âgés. En règle générale, on constate :

  • du stress, de l’anxiété et une contraction du corps chronique,
  • des troubles de l’équilibre et de la posture en station assise avec rétropulsion (position arrière du tronc) ainsi qu’en position verticale,
  • une crainte permanente de tomber,
  • une marche modifiée : le senior se déplace péniblement sur la base de petits pas,
  • un état latent de tristesse, une perte d’appétit…

Cet état général conduit souvent à une hospitalisation et annonce à plus ou moins long terme une perte d’autonomie et un isolement du senior d’où la nécessité d’un diagnostic précoce.

Que faire pour éviter ou limiter les effets du syndrome post-chute ?

 

Le syndrome post-chute implique une réponse globale où médecin, gériatre, psychomotricien, ergothérapeute collaborent de manière concertée et complémentaire.

En termes de prévention, les équipements de sécurisation du domicile, monte-escaliersdouches sécurisées pour seniorsbaignoires à porte constituent des remparts au risque de chute.

Parallèlement, les nouvelles technologies jouent un rôle précieux de relais pour prévenir et alerter les secours : système d’alarme, téléassistance, capteurs de chute…

 

Pour anticiper les accidents domestiques et les risques de syndrome post-chute, nous vous invitons à vous intéresser aux différentes solutions Vital d’aménagement pour seniors.

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