Mis à jour le 25/08/2022
Un enfant « illégitime », un rôle obscur dans une période sombre de l’histoire…nombreux sont ces secrets de famille si lourds à porter notamment pour nos aînés qui les subissent depuis des décennies.
A la différence d’une ombre inconsciente ou inexprimée, d’un non-dit, le secret de famille est un acte délibéré que l’on décide d’enfouir pour toujours.
Il porte souvent sur un passé, une faute inavouable, « impardonnable » par la société : une filiation « déshonorante », une adoption cachée, les causes mystérieuses d’un décès, une relation adultérine dans un cercle intime…Les secrets de famille sont souvent sources de souffrances en ce sens qu’ils entrainent dans leur sillon des proches, victimes directement impactées par leurs conséquences.
Une souffrance qui s’exprime tant pour l’adulte ou le senior qui porte le secret que pour celui qui le subit, sous la forme de comportements inadaptés, d’addictions diverses, de troubles alimentaires…
Certains de nos aînés ont grandi avec leur secret de famille comme une sorte de fatalité, qui plus est dans une période où l’on se posait moins de questions sur l’équilibre psychique de l’enfant. L’essentiel était de ne rien laisser éclater et paraître au grand jour.
Le secret de famille se transmet comme un fardeau héréditaire légué aux enfants, aux petits-enfants dont les traumatismes ne se révèlent bien souvent, sous une forme détournée, qu’au terme d’une voire deux générations. Les psychanalystes sont unanimes. Ne rien dire n’empêche pas à la souffrance et au mal être provoqués par la faute, de s’installer d’une manière inconsciente et insidieuse.
Alors que doivent faire nos aînés face à un secret de famille ?
Le révéler ? Oui mais quel lourd tribut payer pour celui qui ouvre le coffre-fort et pour ceux qui en sont éclaboussés !
Beaucoup de nos aînés décident de briser le secret peu de temps avant de mourir.
Il ne s’agit pas pour autant de soulager sa conscience mais de faire « sauter » une chape de béton néfaste, de stopper un engrenage toxique. Il faut savoir choisir le bon moment, les bons mots, les bonnes personnes, conscientiser pour mieux appréhender les conséquences sur soi et ses proches.
Pour se faire, seuls psychiatres et/ou psychologues peuvent aider nos aînés et nous-mêmes à nous débarrasser d’un lourd secret de famille.
Quelques exemples d’ouvrages sur le sujet conseillés par Vital Le Mag
– « Fantômes familiaux » de Bruno Clavier
– « Les secrets de famille » de Martine Lani-Bayle
– « Se libérer des secrets de famille » de Juliette Allais
Et bien d’autres….
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